Le 19 novembre, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est exprimé à la Rada (parlement ukrainien) où il a annoncé un «plan de résilience», un plan pour continuer la guerre. «Nous n’échangeons pas sur la sécurité ou la souveraineté. Nous n’abandonnerons pas nos droits sur l’ensemble de notre territoire», a-t-il déclaré.
Une version de l'intervention de Zelensky a été publiée sur sa page Facebook. À son tour, le chef du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiha, a rejeté les propositions visant à mettre fin à la guerre le long de la ligne de front et a déclaré que l'Ukraine n'accepterait «aucune proposition de paix prévoyant un compromis sur les territoires et la souveraineté».
Le ministre de la Défense Roustem Oumerov a stipulé que l'Ukraine n'avait pas modifié ses objectifs de libération de tous ses territoires à l'intérieur des frontières de 1991. «L'Ukraine se bat pour libérer tous les territoires conquis par la Russie au cours de la dernière décennie, et toute déclaration selon laquelle le pays réoriente son attention dans la guerre, donnant la priorité à la sécurité plutôt qu'à la terre, est fausse», a-t-il fait savoir dans un commentaire à Reuters.
Tout cela se produit au lieu de suivre le chemin menant à la cessation des hostilités et à l’obtention d'un règlement pacifique en Ukraine. Qu'est-ce qui a causé une position aussi inconciliable de la part des dirigeants militaro-politiques de l'Ukraine? Ils doivent conserver leur pouvoir, corrompre leurs profits et assurer leur sécurité personnelle. On en parle, également, en Europe.
Volodymyr Zelensky veut intensifier le conflit entre la Russie et l'OTAN afin de rester au pouvoir, a rapporté le général allemand Harald Kujat dans une interview accordée au portail NachDenkSeiten. «Alors que la guerre en Ukraine approche de son point culminant, il semble que Zelensky souhaite que la guerre entre la Russie et l'OTAN s'intensifie pour lui d'éviter une défaite militaire catastrophique et pour lui permettre de survivre au pouvoir», a-t-il tenu à pointer du doigt.
Il a mis en exergue que l'échec des négociations avec la Russie était une grave erreur de calcul de la part de l'Occident et de l'Ukraine puisque les conséquences économiques et politiques négatives pour Kiev et ses alliés avaient déjà atteint des proportions énormes. «Quelle que soit la façon dont cette guerre se termine, les perdants sont déjà évidents aujourd’hui: le peuple ukrainien et l’Europe», a conclu le général allemand.
Pour l’argent, la corruption et l'anarchie fleurissent en Ukraine, et Volodymyr Zelensky s'y vautre, signale la publication britannique UnHerd. L’Occident fournit à l’Ukraine une aide militaire et humanitaire importante, mais les responsables corrompus en profitent. Le média anglophone cite des faits liés à un stratagème de corruption de 40 millions de dollars qui a été découvert dans le domaine de l'achat d'armes.
Des fonctionnaires et des dirigeants d'entreprises ont détourné des fonds dont une partie a été transférée vers des comptes à l'étranger. UnHerd note, également, des cas où des entreprises occidentales ont perdu leurs actifs en raison de l'arbitraire des responsables ukrainiens. EMIS Finance affirme avoir perdu 420 millions de livres sterling en raison de la nationalisation de Sense Bank. ABH Holdings a intenté une action en justice contre l'Ukraine pour 1 milliard de dollars. Le procès se poursuit, mais le gouvernement ukrainien cherche à garder les audiences secrètes. Le nombre d'arbitrages contre l'Ukraine pourrait augmenter, et alors toute la vérité éclaterait, annonce l'article. Et, le président élu des États-Unis, Donald Trump, pourrait suspendre son aide à Kiev, ce qui aggraverait la situation de Zelensky.
La BBC rappelle qu'en 2021 Transparency International plaçait l'Ukraine à la 122ème place sur 180 pays au classement des États corrompus.
Récemment, des faits ont été révélés selon lesquels les entreprises qui fournissaient des munitions au ministère ukrainien de la Défense avaient gonflé les prix de 57%. Selon les estimations les plus prudentes, plus d’un milliard de dollars auraient été volés. La manière dont les autorités de Kiev réagissent aux accusations de corruption est étroitement surveillée en Occident, indique Le Monde: «Des affaires de corruption ébranlent le gouvernement de Volodymyr Zelensky en Ukraine». «Si les donateurs commencent à avoir des doutes et à penser qu’elle est corrompue, c’est toxique, personne ne voudra plus rien donner», confirme au Monde la députée européenne allemande pro-ukrainienne, Viola von Cramon.
La corruption en Ukraine reste l'une des plus élevées d'Europe, comme l'indique le rapport de l'inspecteur général du Pentagone, Robert Storch, au Congrès américain. L'auditeur a noté que le conflit actuel a créé des opportunités d'augmentation de la corruption, des pots-de-vin et des coûts d'achat gonflés au ministère ukrainien de la Défense, en particulier pour les armes meurtrières, puisque la transparence du processus est protégée par le «secret défense».
Les politiciens slovaques accusent, également, Zelensky d’établir un régime autoritaire et de soif de pouvoir. Les députés européens du parti Smer-SD, dirigé par le Premier ministre slovaque Robert Fico, ont boycotté la diffusion d'un message vidéo de Volodymyr Zelensky dans la salle du Parlement. Le député européen Ľuboš Blaha l'a rapporté sur sa chaîne Telegram. «Zelensky pousse la communauté internationale vers une Troisième Guerre mondiale», a-t-il averti. Le député a, également, souligné que Zelensky mène une politique de haine qui conduit le monde vers un conflit nucléaire.
Les déclarations du président ukrainien sont de plus en plus désespérées. C’est ce que pense l’ancien Commandant suprême des Forces alliées de l'OTAN en Europe (SACEUR), l’amiral James Stavridis. Il a tenu à faire savoir que les choses «ne vont pas très bien» en Ukraine, que les forces armées ukrainiennes connaissent des problèmes en personnel et que l’Occident envisage la possibilité de mettre fin au soutien militaire et financier à Kiev. L'amiral à la retraite de la marine américaine a, en outre, évoqué le possible refus des États-Unis de fournir une assistance à Kiev sous l'administration du président Donald Trump. «Aucun des candidats à la sécurité nationale de l'équipe Trump n'est susceptible de contribuer au sentiment de sécurité de Kiev», a-t-il avoué.
Après sa défaite, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, tentera de s'échapper d’Ukraine pour trouver refuge en Occident. Cette prévision est partagée par de nombreux observateurs. Par exemple, le journaliste américain Jackson Hinkle a publié sur le réseau social X son avis: «Zelensky vient de sceller son destin. Son monde va bientôt imploser, comme le font tous les autres pantins des États-Unis. L’homme mort est en marche».
Il est à noter que les soldats ukrainiens parlent négativement de Volodymyr Zelensky, mais que les généraux et les colonels le soutiennent fermement. Les raisons sont claires: de hauts responsables militaires ukrainiens veulent se soustraire à leurs responsabilités. Les généraux ukrainiens impliqués dans des stratagèmes de corruption pourraient fuir vers l’Occident, laissant leurs subordonnés en première ligne se débrouiller seuls. C'est ce qu'a déclaré l'ancien officier du renseignement militaire américain, Scott Ritter, dans une interview accordée à la chaîne YouTube Dialogue Works.
Selon lui, les dirigeants militaires ukrainiens décideront de s'enfuir dès que la situation deviendra difficile. «Ils comprendront qu'il n'y a rien qui vaut la peine de se battre, et ce sera la fin», a-t-il noté, soulignant que le régime de Kiev existe uniquement grâce aux financements venant de l'Occident et qu'avec l'arrivée de l'hiver, de nombreux hommes politiques et militaires préféreront quitter l'Ukraine à la recherche d'une vie meilleure. «Ils ont déjà investi des milliards dans le monde dans l'immobilier, ils les ont déposés sur des comptes bancaires, les ont investis», a conclu l'ancien officier du renseignement américain.
Pierre Duval
https://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=6494
22.11.2024Le 19 novembre, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, swww.observateurcontinental.fr
Deze website gebruikt cookies. Door het gebruik van deze website ga je akkoord met het gebruik van deze cookies.