Le film de l’humiliation infligée par Moscou à Washington avec son nouveau missile hypersonique intermédiaire.
De Jean-Paul Pougala

Moscou a informé Washington 30 minutes avant de lancer son nouveau missile en lui précisant qu’il allait à 3 km par seconde. Donc, pas interceptable puisque le patriot capture l’objet qui va à 100 mètres à la seconde et non 3.000 mètres.
Washington à eu le temps d’informer Kiev.
Résultat des courses : aucun satellite américain, aucun radar occidental n’a vu la trace du missile avant son impact en #Ukraine sur une usine américaine de satellites militaires.
En mi-journée lors d’une conférence de presse, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères Maria Zakarova reçoit un appel et laisse son micro ouvert pour que tout le monde entende qu’elle ne doit rien dire que le missile arrivé en Ukraine.
Cette scène témoigne d’une autre humiliation de Moscou à Washington.
Pendant toute la journée, les médias occidentaux ont dit qu’il s’agissait d’un missile intercontinental.
Ça veut dire qu’ils ont été incapables d’analyser les débris du missile pour en déterminer l’originalité.
Il a fallu attendre le soir pour que Poutine révèle au monde entier de quoi il s’agissait, jusqu’à même donner le nom.
Plus de 24 heures sont passées, les #États-Unis ne nous ont toujours pas montré les images de ce qu’est devenue l’usine ciblée.
Le parlement ukrainien à annulé ses programmes. Poutine ayant dit que les tests de missiles vont continuer sur des nouvelles cibles. Sans préciser lesquelles.
L’ambassade des États-Unis à #Kiev à été évacuée ce matin, les américains pensent que leur Ambassade sera dans le viseur de Moscou, comme ils l’avaient fait en 1999 contre l’ambassade de Chine à Belgrade.
La panique s’empare de l’occident.
Mardi l’Otan convoque une réunion à Bruxelles pour comprendre comment ils ont à ce point sous-estimé la Russie.
Dans tous les cas, “l’occident à bien compris le message envoyé par Moscou avec son missile d’hier” . C’est en tout cas, le titre d’un communiqué du Kremlin cet après-midi.
Affaires à suivre…
JP Pougala
Vendredi le 22 novembre 2024
#Russie #US #

🇱🇧 Une colère froide. Celle d’apprendre qu’Ali Allam a été tué ce soir par l’armée israélienne dans sa maison.
Il y a quatre jours, sa voix était sur les ondes de Radio France pour alerter sur les ordres d’évacuations qui avaient frappé l’hôpital dont il était le directeur à #Baalbek. Lui et le personnel avaient choisi de rester : pour sauver des bébés sous respirateurs, des enfants amputés aux pleurs insoutenables, des vieillards brisés par les bombardements israeliens, des civils pris dans l’horreur de la guerre. Parce que partir c’était les laisser mourir, et qu’aucun belligérant n’avait le droit d’exiger la fermeture d’un hôpital.
Avant-hier dans Libération, nous avons également publié son témoignage : celui d’un directeur effrayé par l’afflux de morts que sa morgue ne pouvait plus supporter. Lui qui avait du faire venir un camion réfrigéré pour y entasser les corps.
Il parlait de cette « mission humanitaire qui valait plus que nos vies », savait-il que cela allait lui coûter la sienne si tôt ?
Nous devions encore le voir demain, parler des bombardements meurtriers dans la Bekaa qui ont fait tant de morts. Le voir lui, car nous journalistes savions qu’il parlait sans concessions, sans parole sectaire, ouvrait toutes les portes pour nous permettre de raconter cette guerre et ces vies volées.
Pensées pour sa famille, et ses collègues. Des pensées qui valent si peu alors que voilà un mort de plus parmi ceux qui essayent chaque jour de réparer les vivants.

https://xcancel.com/ArthurSarradin/status/1860063463864959250
#Israël #Israel #genocide #Gaza #Palestine #Liban