Au lycée de la Légion d’honneur, l’institution tolère les saluts nazis

2 élèves ont été exclues pour avoir voulu se prendre en photo en faisant un salut nazi. Elles ont été sauvées par le général Lecointre, qui dirige l’institution

4 lycéennes de seconde ont voulu, le 14 octobre, se faire prendre en photo en effectuant un salut nazi dans les dortoirs. Elles ont été dénoncées par une autre élève qui a refusé de prendre le cliché. Les fautives ont été exclues temporairement et un conseil de discipline a conduit à l’exclusion définitive de deux d’entre elles, et à du sursis pour les autres. Toutefois, l’ancien chef d’état-major des armées et responsable de l’établissement, le général Lecointre, a choisi de casser la décision le 8 novembre et de réintégrer les deux principales fautives.

Une décision surprenante d’autant plus que les deux concernées n’en étaient pas à leur première incartade

L’une des deux exclus s’était déjà fait prendre par l’encadrement en train de chanter Erika, un chant de marche de la Wehrmacht très populaire dans les milieux de nostalgiques de la dictature nationale-socialiste. L’autre jeune femme n’est pas en reste, ayant déjà été punie pour des remarques racistes et xénophobes.

Via:
https://www.liberation.fr/politique/au-lycee-de-la-legion-dhonneur-on-tolere-les-saluts-nazis-20241120_SCIFNQIS4BDVVGBCHNLRYBX57U/

Le constructeur automobile Ford a annoncé 4 000 nouvelles suppressions de postes en Europe, évoquant l’essor des véhicules électriques, d’ici 2027

Ces suppressions d’emplois sont principalement en Allemagne et au Royaume-Uni, alors que les plans sociaux se multiplient chez les constructeurs et les équipementiers automobiles.

Les ventes de voitures électriques ralentissent depuis un an en Europe tandis que les plans sociaux se multiplient chez les constructeurs et les équipementiers automobiles, également touchés par la concurrence chinoise accrue.

Le plan annoncé par Ford représente 14 % des effectifs du groupe en Europe. Parmi ces suppressions, 2 900 doivent toucher l’Allemagne, 800 le Royaume-Uni et 300 le reste de l’Europe, a annoncé à l’Agence France-Presse un porte-parole de Ford, qui emploie 174 000 personnes dans le monde, dont 28 000 personnes en Europe.

Cette annonce vient s’ajouter aux coupes de 3 800 postes annoncées en 2023 sur le Vieux Continent. Le constructeur, qui était un des piliers de l’industrie automobile européenne, a vu ses parts de marché s’effondrer au cours des vingt dernières années et représentait 4,4 % des ventes de voitures neuves en 2023 dans le monde, loin derrière Volkswagen (6 %) et Toyota (10,7 %).

Via:
https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/11/20/le-constructeur-automobile-ford-annonce-4-000-nouvelles-suppressions-de-postes-en-europe-evoquant-l-essor-des-vehicules-electriques_6405196_3234.html

Le Sénat reconnaît la responsabilité de Élisabeth Borne, Gabriel Attal, Bruno Le Maire, Thomas Cazenave et Macron dans le dérapage des finances

«Le gouvernement connaissait l’état critique dans lequel s’enfonçaient nos finances publiques dès 2023. Il aurait dû réagir vigoureusement mais ne l’a pas fait», a lancé Claude Raynal, président de la commission et sénateur (SER) de la Haute-Garonne

Selon les conclusions de la mission d’information, tous les anciens dirigeants, à Bercy, à Matignon comme à l’Élysée, ont leur part de responsabilité dans le creusement du déficit public. Bruno le Maire a dénoncé un «réquisitoire d’opposants politiques», «truffé de mensonges».

«Le gouvernement connaissait l’état critique dans lequel s’enfonçaient nos finances publiques dès 2023», a attaqué Claude Raynal. Il aurait dû réagir vigoureusement mais ne l’a pas fait».

Or ni le gouvernement d’Élisabeth Borne ni celui de Gabriel Attal n’ont pris de mesures d’ajustement afin de prévenir une dérive massive du déficit.

Les sénateurs pointent qu’à partir du 30 octobre 2023 plusieurs notes de la Direction générale des finances publiques alertent sur un fort risque de dégradation des recettes par rapport à ce qui était prévu. Les signaux se succèdent jusqu’en décembre. Après avoir reçu une nouvelle alerte le 7 décembre sur une première estimation du déficit pour 2023 à 5,2 %, contre 4,9 % prévus dans le projet de loi de finances, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave préviennent Élisabeth Borne le 13 décembre, dans un courrier tenu confidentiel jusqu’à la semaine dernière.

Dans ce courrier, ils recommandent à la première ministre de prendre des mesures de redressement pour 2024 et de communiquer « largement » sur la situation. Elle n’en fera rien.

Les intéressés ont par la suite affirmé en mai 2024, devant les sénateurs, que les éléments contenus dans la note du 7 décembre ne constituaient pas une raison suffisante pour signaler une dégradation des finances publiques ou modifier le budget, alors dans sa phase finale au Parlement. Une contradiction apparente qui conduit les sénateurs à condamner un «double discours», agrémenté «d’un attentisme et d’une inaction dommageables».

Le « 2e acte» de la dégradation des comptes intervient au 2e semestre 2024, lorsque le premier ministre, Gabriel Attal, et Macron refusent de présenter un projet de loi de finances rectificative (PLFR). Et ce « alors que les prévisions de solde public n’ont cessé de se dégrader à partir de l’adoption de la loi de finances pour 2024». Or, seul un PLFR aurait permis de prendre les mesures, le décret pris en février ne permettant d’annuler que 10 milliards. «Le refus du PLFR relève de calculs à courte vue, pour éviter la menace d’une motion de censure», estime Husson.

«3e acte» : la dissolution. «le président de la République a décidé de repousser à plus tard les difficultés budgétaires », selon le sénateur.

«Pendant l’été, les services de Bercy se sont retrouvés dans l’isolement le plus total pour préparer le budget», souligne-t-il, évoquant « un déni collectif sur la situation des comptes publics et une tentative de détournement de responsabilité en se défaussant sur le nouveau gouvernement».

Dénonçant un «réquisitoire d’opposants politiques», «truffé de mensonges», Bruno Le Maire a assuré avoir «collectivement anticipé, réagi vite, réagi fort contre toutes les oppositions, notamment le groupe des Républicains et le groupe du Parti socialiste, qui continuaient à proposer des dépenses supplémentaires». Élisabeth Borne a elle aussi condamné «une attaque indigne qui repose sur des allégations qui sont irréalistes ou mensongères».

Gabriel Attal, a lui aussi fustigé un rapport empreint de « déception de ne pas avoir trouvé un seul élément tangible attestant que la situation des finances publiques n’aurait pas été prise au sérieux».

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/une-irresponsabilite-budgetaire-assumee-les-senateurs-egratignent-emmanuel-macron-et-ses-ministres-sur-la-gestion-du-deficit-20241119

Les anciens ministres « sont gênés » par le rapport du Sénat, note le président de la commission des finances

Dans la foulée de la publication du rapport du Sénat sur le déficit, quatre anciens membres du gouvernement, parmi lesquels, Bruno Le Maire ont dénoncé « un réquisitoire d’opposants politiques, truffé de mensonges ». Le président socialiste de la commission des finances, Claude Raynal leur a répondu. "Ils sont gênés par ce rapport." "Ils étaient fébrile dans leurs réponses.

Le rapport de la mission, contre Bruno Le Maire et Thomas Cazenave et les anciens premiers ministres Gabriel Attal et Élisabeth Borne, a pointé une « irresponsabilité budgétaire », un « double discours », « un attentisme et une inaction dommageables », une « mystification », et un « sentiment général d’irresponsabilité et de déni collectif ».

« Ce n’est pas un rapport, c’est un réquisitoire d’opposants politiques, truffé de mensonges, d’approximations et d’affirmations spécieuses », a répondu, quelques heures plus tard, Bruno Le Maire.

« C’est un honneur d’arriver, sur un rapport du Sénat, à réunir en si peu de temps, quatre personnalités aussi importantes. Ils sont gênés par ce rapport puisqu’ils souhaitent immédiatement en reprendre les termes. Ça montre une certaine fébrilité dont je ne comprends pas bien ni l’origine, ni la raison ».

Les sénateurs constatent, dans leur rapport, que « le gouvernement connaissait l’état critique des finances publiques dès décembre 2023, il aurait dû réagir vigoureusement et il ne l’a pas fait ». « Mensonge. C’était techniquement impossible », a soutenu Bruno Le Maire, devant la presse.

« Il a produit une note à (destination) de la Première ministre lui demandant de prendre très exactement des mesures sur le projet de loi de finances 2024 », rappelle Claude Raynal.

L’ancien ministre de l’Economie et des Finances soutient également que les membres de son gouvernement ont « collectivement anticipé, réagi vite, fort, contre toutes les oppositions, notamment les groupes LR et PS qui continuaient de proposer des dépenses supplémentaires ».

Le sénateur socialiste balaye là encore l’argument. « Les parlementaires répercutent les demandent des citoyens » […] « Le rôle d’un gouvernement, c’est d’ajuster les dépenses aux recettes ».

Il rappelle aussi que c’est le rôle des parlementaires de faire leur travail de contrôle du gouvernement. Parmi les anciens ministres, « il y en a 3 qui sont redevenus parlementaires donc ils vont devoir se remettre dans la position de contrôle de l’action du gouvernement », conseille-t-il.

Via:
https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/derapage-du-deficit-les-anciens-ministres-sont-genes-par-le-rapport-du-senat-note-le-president-de-la-commission-des-finances

En Italie, l'hôpital public est en grève, face au manque de moyens. "Plus de 2 millions d'Italiens renoncent à se soigner pour des raisons économiques"

Le système de santé italien, tout comme celui de la France, est en pleine crise depuis plusieurs années: Délais d'attente, manque de personnels, salaires...

En Italie, les médecins et infirmiers ont entamé, mercredi 20 novembre, une grève nationale pour demander plus de moyens pour le système de santé public. L'Italie dépense en effet moins que la moyenne des pays européens et les chiffres sont encore en baisse cette année : la dégradation de ce service public est devenue la priorité des Italiens. Et elle atteint des niveaux alarmants. Ainsi, il manque au moins 65 000 infirmiers en Italie.

Antonio De Palma, président du syndicat Nursing Up, avance une raison : les salaires stagnent autour des 2 400 euros brut en moyenne. "Le métier, n'attire plus les jeunes qui ne s'inscrivent plus à l'université. Ils étaient 46 000 environ il y a dix ans. Ils sont 22 000 aujourd'hui. C'est une débâcle !", constate-t-il. Du côté des médecins, c'est la fuite vers le privé qui pose problème.

Autre exemple de la crise : dans les hôpitaux publics, les délais d'attente pour un examen sont parfois infernaux.

Les patients nous ont signalé des délais d'attente de plus de 300 jours pour une mammographie ou encore un an et demi pour une IRM", dénonce Valeria Fava, l'une des responsables de l'association. Pour réduire les délais, les patients, ceux qui le peuvent, se tournent vers le privé.

"4 millions et demi de personnes renoncent à se soigner en Italie, dont 2 millions et demi pour des raisons économiques. Comme le taux de pauvreté augmente, toujours moins de personnes pour le payer de leur poche, ce que le service public ne leur garantit pas", décrypte Nino Cartabellottaa, président de la fondation Gimbe.

Via:
https://www.francetvinfo.fr/sante/plus-de-deux-millions-d-italiens-renoncent-a-se-soigner-pour-des-raisons-economiques-en-italie-l-hopital-public-en-greve-face-au-manque-de-moyens_6908636.html

En France, on n’a pas d’argent pour l’école et l’hôpital mais on en trouve toujours pour acheter des grenades de désencerclement…

Le gouvernement a fait un appel d’offres de 27 millions d’euros, pour des grenades de désencerclement. Ce type d’arme, classée comme « matériel de guerre » a déjà été responsable de plusieurs mutilations. Des ONG en réclament le retrait depuis des années.

Cette nouvelle commande, prévue pour durer 4 ans, est 15 fois supérieure à la précédente, qui date de mai 2019.

De 120 000 à 360 000, grenades pourraient se retrouver à disposition des forces de l'ordre.

La gendarmerie nationale s'est également offert une nouvelle arme de maintien de l'ordre : un lance-grenades capable de tirer jusqu'à 12 grenades lacrymogènes de 40 mm simultanément, jusqu'à une distance de 200 m.

Présentée comme "basique" par son fabricant, cette arme de guerre de catégorie 2 a coûté plus de 100 000€ pour 6 lanceurs

Un matériel acheté en urgence, pour être utilisé en Nouvelle-Calédonie, mais également cet été dans la Vienne, lors des manifs antimegabassines. Son usage est à l'origine d'un des départs de feu dans des champs parsemés de paille sèche

Via:
https://www.humanite.fr/societe/gerald-darmanin/grenades-de-desencerclement-le-ministere-de-linterieur-lance-un-appel-doffres-pour-une-commande-de-27-millions-deuros
https://www.politis.fr/articles/2024/11/maintien-de-lordre-arrivee-discrete-dun-lance-grenades-multicoups/
https://www.politis.fr/articles/2024/11/maintien-ordre-un-appel-doffres-xxl-de-27-millions-deuros-pour-des-grenades-de-desencerclement/

En Grèce, 19 000 personnes ont manifesté contre la vie chère, lors d’une grève générale

Les transports, urbains, ferroviaire, maritime, les hôpitaux, les écoles ou les tribunaux ont notamment été paralysés.

Plus de 19 000 grecs (dont 15 000 à Athènes et 4 000 à Thessalonique) ont manifesté ce mercredi contre la vie chère, et réclament une hausse du salaire minimum, qui n’atteint que 830 euros mensuels

Cette grève générale a affecté en particulier les transports. Aucune liaison maritime n’est assurée entre la Grèce continentale et les îles des mers Egée et Ionienne, et les transports en commun (bus, métro et trains) ont annoncé des arrêts de travail. Les écoles et les tribunaux sont restés fermés et les hôpitaux ont fonctionné avec du personnel d’astreinte.

«Le gouvernement nous paye 6 mois, les 6 autres, nous sommes au chômage»

« Notre force est l’organisation. Notre arme est la solidarité. L’espoir est dans la lutte »

Via:
https://www.liberation.fr/international/europe/greve-generale-en-grece-le-gouvernement-nous-paye-six-mois-les-six-autres-nous-sommes-au-chomage-20241120_6RPVZIIU4VDP3MYMFOILL2AMWU
https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/20/en-grece-19-000-manifestants-contre-la-vie-chere-lors-d-une-greve-generale_6405199_3210.html

Dans le canton de Bâle, en Suisse, les habitants seront bientôt remboursés de leurs impôts, car les caisses sont trop pleines. En moyenne, ils toucheront 2 500 francs suisses.

Le canton suisse de Bâle veut rembourser à ses contribuables les impôts trop perçus. Après un excédent budgétaire de +3,3 Mds € de 2012 à 2022, il va rembourser une moyenne de 2500 francs suisses ( soit 2719€) par contribuable, pour chaque année d’excédent depuis 2012.

Le canton de Bâle-Ville en Suisse, à la frontière avec la France et l’Allemagne, affiche depuis une dizaine d’années un excédent record. Au point que ses élus veulent rembourser une partie des impôts versés par les 200.000 habitants.

Une motion votée fin octobre par le Grand conseil du canton demande au gouvernement local de préparer une loi en ce sens.

Entre 2012 et 2022, le canton a accumulé un excédent de 3,07 milliards de francs suisses (3,29 milliards d’euros). Fin 2022, son ratio d’endettement était négatif, à -6,7%. Et malgré des baisses d’impôts votées par référendum en 2023, Bâle-Ville continue d’amasser un pactole dont il ne sait plus que faire. En septembre, le canton prévoyait à nouveau un excédent de 106 millions de francs suisses (114 millions d’euros) en 2024, supérieur aux 73 millions (78 millions d’euros) estimés lors de l’adoption du budget.

La motion adoptée propose donc de rendre aux contribuables 80% de l’excédent annuel des comptes publics - pour se garder une marge de manœuvre -, uniquement les années où le ratio d’endettement est négatif. Ce remboursement ne bénéficierait qu’aux personnes physiques, et non aux entreprises. Il serait versé sous forme de crédit d’impôt, proportionnellement au taux d’imposition du contribuable l’année de l’excédent remboursé.

Avec un excédent annuel moyen de 313,3 millions de francs suisses (336 millions d’euros) entre 2012 et 2022, cela reviendrait donc à rendre aux contribuables 250 millions de francs suisses (268 millions d’euros) par an pour cette décennie de comptes dans le vert.

Il estime ainsi que cela représenterait la somme moyenne de 2535 francs suisses (2719 euros) par contribuable et par an.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-canton-suisse-de-bale-veut-rembourser-a-ses-contribuables-les-impots-trop-percus-20241119

Le député LFI Thomas Portes est privé d'un quart de son indemnité parlementaire, suite à des menaces envers un élu RN. "Ferme ta gueule, toi ! On va s’occuper de toi."

Le député Thomas Portes (La France insoumise) a été sanctionné d'un rappel à l'ordre, par le Bureau de l'Assemblée, pour des propos tenus à l’assemblée nationale, en direction des bancs du Rassemblement national. Il va perdre 25% de son indemnité parlementaire et touchera le mois prochain 5.430 euros au lieu de 7.239 euros.

A une large majorité, le Bureau de l’Assemblée nationale a décidé, ce mercredi 30 novembre, de sanctionner le député Thomas Portes (La France insoumise) pour des propos tenus dans l'hémicycle du Palais-Bourbon, le 30 octobre dernier, à l'encontre de députés du Rassemblement national. Il écope du deuxième niveau de sanction en vigueur à l'Assemblée : un rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal.

Cette sanction comporte la privation pendant un mois du quart de l'indemnité parlementaire, soit 1 482,99 euros.

Il lui était notamment reproché d'avoir dit : "Ferme ta gueule, toi. On va s'occuper de toi. On va s'expliquer dehors, tu vas voir", à l'adresse des bancs du Rassemblement national. La scène s'était déroulée le 30 octobre lors d'une séance de questions au gouvernement.

Dans un communiqué, la présidente de l'Assemblée a critiqué des "propos menaçants et insultants" du député de Seine-Saint-Denis. "Les députés ont un devoir d'exemplarité et doivent se montrer dignes du mandat qui leur a été confié par les Français", a estimé Yaël Braun-Pivet.

Via:
https://www.francetvinfo.fr/politique/parlement-francais/assemblee-nationale/le-depute-lfi-thomas-portes-ecope-d-un-rappel-a-l-ordre-pour-des-propos-tenus-a-l-assemblee_6909044.html
https://www.bfmtv.com/politique/la-france-insoumise/menaces-contre-un-elu-rn-le-depute-lfi-thomas-portes-prive-d-un-quart-de-son-indemnite-parlementaire_AN-202411200726.html

Michel Barnier demande à ses ministres de faire des déplacements "sobres" : Pas de gyrophares, voyages en train

Michel Barnier demande "l'exemplarité" à ses ministres. Le Premier ministre impose à son gouvernement de faire preuve de "sobriété" dans le cadre de leurs visites de terrain. Pas de feu rouge grillé, pas de convois ministériels à rallonge, priorité aux rencontres avec les élus locaux...

Pour s'assurer que les déplacements des ministres soient "efficaces, simples et sobres", Michel Barnier leur demande d'abord de respecter "un délai de prévenance de 72 heures minimum" auprès du préfet du département concerné.

Michel Barnier, qui n'a de cesse de se présenter à l'écoute de tous les partis politiques dans un contexte de majorité relative, veut donc "éviter toute incompréhension"

Le locataire de Matignon demande d'échanger de toutes les figures politiques locales "quelle que soit leur appartenance politique".

S'appuyer sur les préfets en amont permet aussi d'éviter "des visites simultanées ou trop rapprochées de plusieurs membres du gouvernement sur le territoire".

Avec 2 objectifs: s'assurer avec des déplacements partout dans l'Hexagone d'avoir des articles de presse dans les médias locaux et éviter au passage des agacements pour des habitants qui doivent souvent faire face à des restrictions de circulation lors de visites ministérielles.

Pas question non plus de jouer trop la carte de l'Île-de-France ou des grandes métropoles qui assurent aux ministres des déplacements facilités et l'assurance de dormir dans son lit le soir.

"Je vous engage à varier les lieux choisis en limitant les destinations traditionnellement retenues pour leur facilité d'accès", somme ainsi le Premier ministre. "Vous privilégierez les départements où les visites officielles sont plus rares".

Une consigne qui ne semble pas encore être redescendue jusq'aux différents ministères: Bruno Retailleau organise ce mercredi à Paris le Beauvau des polices municipales. La ministre de l'Agriculture Annie Genevard se rend à Arras jeudi pour aller à la rencontre des agriculteurs, à seulement 50 minutes de TGV de Paris. Même topo pour la minisitre de la Santé Geneviève Darrieussecq qui ira à Lille vendredi.

Dernière demande de Michel Barnier: faire preuve "d'exemplarité et de sobriété". Pour ce faire, il est conseillé aux ministres que "les moyens déployés" pour les déplacements ne "revêtent en aucun cas un caractère ostentatoire".

Il est ainsi recommandé de favoriser "un déjeuner" en préfecture, permettant au passage de contourner d'éventuelles factures de restaurant qui peuvent vite flamber avec des dizaines d'élus locaux autour de la table.

"Vous veillerez également à ce que la circulation des convois ministériels ne déroge pas au code de la route", avance encore la circulaire.
Comprendre: éviter l'usage intempestif du gyrophare qui permet de griller les feux rouges et les stops.

Il faut également "limiter le nombre de conseillers" nécessaires aux ministres. Leur présence fournie dans le cadre des déplacements est parfois vue comme une façon de montrer à ses interlocuteurs locaux son poids politique.

"De même, vous privilégériez le train dans toute la mesure du possible", conclut enfin Michel Barnier.

Le Premier ministre a voulu donner l'exemple depuis son arrivée à Matignon. Dernier épisode en date: pour son déplacement à Angers vendredi , le Premier ministre a utilisé le rail à l'aller comme au retour.

Via:
https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/pas-de-gyrophares-voyages-en-train-michel-barnier-demande-des-deplacements-sobres-a-ses-ministres_AN-202411200521.html