News veteran and conservative commentator Bill O’Reilly has dropped a bombshell, revealing jaw-dropping insights into what’s really going behind the scenes with the failing legacy media. Stay tuned fo
https://justthenews.com/government/state-houses/bond? RFK Jr. vs WaPo marks first round in Trump's vow for a showdown with legacy media, censorship Many news outlets have published Robert F. Kennedy Jr. profiles in the past 18 months, but The Washington Post’s in June was the only one to warrant a 20-page response from the Trump HHS nominee
On avait besoin de quelque chose de facile, de pas trop prise de tête pour démarrer 2024, genre vieux polar, roman de gare, un truc sorti du fond des fifties ou des sixties.
Trouvé la semaine dernière dans une boîte à livres, ce "Motel 007" de 1961 était donc pile ce qu'il fallait. De l'action, du sexe aussi, daté mais avec quelques passages qu'on surlignerait si on n'avait pas autant de respect pour les livres.
#Lectures2024, épisode 2. Elle est belle cette histoire banal d'un homme et de son chien. Elle est belle, parce qu'elle parle de sentiments universels et résonne simplement en chacun de nous, que l'on ait un chien ou non.
Elle nous parle du quotidien, des autres, de ce qui nous lie à eux, du deuil aussi et de ce qui restera avec nous à jamais.
Bref, elle est simple et belle cette histoire. C'est un beau, très beau, cadeau d'anniversaire.
Cédric Sapin-Defour, Son odeur après la pluie (2023)
#Lectures2024, épisode 3. C'est court et absurde à la fois, et du coup c'est terriblement tendre et drôle. Hervé Le Tellier s'invente une correspondance fantasmée avec François Mitterrand et ses successeurs, de confidences en réponses administratives, de malentendus et jugements.
Un très très bel exercice d'écriture.
Hervé Le Tellier – Moi et François Mitterrand (2016) (PS : la photo viendra plus tard, j'ai prêté le livre à un ami.)
#Lectures2024, épisode 4. Recueil de témoignages de créateurs de série à succès – Fanny Herrero de Dix pour cent, David Simon de The Wire, Shawn Ryan de The Shield ou encore Anne Landois d'Engrenages pour n'en citer que quelques-uns – "Créer une série" détaille ce qu'est la création et l'écriture : de l'idée au concept, du scénario au travail en commun avec réalisateur, production et comédien, jusqu'au deuil du dernier épisode.
#Lectures2024, épisode 5 Bien entendu que Fabrice Caro fait rire. Ses questionnements et atermoiements absurdes de quarantenaire dépassé par la vie touchent juste. Clairement. Oui, je m'identifie à ce père de famille dont les enfants baissent les yeux quand il sort un jeu de mot à table.
Et pourtant, il manque un petit quelque chose dans ce Broadway. Un peu de chaos, de truculence, de transgression, de débordement... ce qui m'avait tant fait rire dans Samouraï.
#Lectures2024, épisode 6 Il est très beau le dernier numéro de Géante Rouge publié par l'Association d’Aide aux Auteurs.
On y trouve un magnifique "Le best-seller" signé Joséphine Le Maire, un intriguant "Noise" d'Auriane Velten, et en vrac des nouvelles parlant de souvenirs, de réalités alternatives ou d'intelligence artificielle.
#Lectures2024, épisode 7 On continue à aborder quelques classiques de l'imaginaire et de la science-fiction qui nous faisaient défaut. Dernier en date, "Demain les chiens" de C. Simak, dessinant une planète de laquelle l'homme s'efface doucement et cède sa place à un autre règne, celui des chiens.
Avec une lecture en négatif qu'on retrouve dans beaucoup de SF de la même époque : si nous ne sommes plus là pour conquérir le monde, à quoi bon exister ?
#Lectures2024, épisode 8 Cette longue et passionnante bande dessinée est un cadeau de Noël du second grand.
C'est l'histoire d'un collectif de chercheurs mené par Isabelle Ferreras (université de Louvain et Harvard) qui se demande comment injecter de la démocratie dans l'entreprise. On y brosse un portrait politique des entreprises, apprends beaucoup sur les notions de Liberté et élabore des imaginaires démocratiques sur le monde du travail.
C'est sérieusement très bien fait, positif et pas donneur de leçon. Bref passionnant. Un très beau cadeau de Noël !
#Lectures2024, épisode 9 Vous l'avez compris, lecture rapide le temps d'un A/R en RER hier de ce petit fascicule paru en 1998 chez l'Esprit Frappeur et regroupant quelques articles de Timothy Leary.
Un joli lien entre la pensée psychédélique et la cyberculture, la "connexion" du cerveau et au passage... le cybersexe.
Il faudra à l'occasion se refaire une imagerie du monde "cyber" des années '80 et '90, entre Wargame et le Cobaye et en faire une immersion pour je ne sais pas quel atelier. Y'a un gros rayon de culture pop à repartager, je pourrai faire ça en prochain séminaire tiens.
#Lectures2024, épisode 10 C'est quoi un scénario ? Comment ça s'écrit ? Comment ça se construit ? Comment ça se rate aussi ?
Un petit livre de bases qu'il fait du bien à lire. Et dont on retiendra 3 choses : - Le Train sifflera trois fois, c'est bien ; - Les livres qu'on emprunte à la médiathèque se lisent aussi bien que ceux qu'on achète en librairie ; - J'ai, entre autres, un marque-page avec un chaton dessus.
Dominique Parent-Altier, Approche du scénario (1997)
#Lectures2024, épisode 11. Je mets au défi quiconque de trouver un fil conducteur dans mes lectures du moment. 😉
Très courte biographie de Buster Keaton, clown génial du cinéma muet, parue en 2008 dans la collection des Grands Cinéastes portée par Le Monde.
Ce n'est pas tant l'histoire qui compte – j'ai noté qu'à l'occasion je lirai l'autobiographie de Buster Keaton, Slapstick, parue dans les années 50 – que ces courts moments d'analyse de l'oeuvre du maître : sa passion du muet, sa manie des plans larges et son sens innée de la disproportion. Une leçon, oui. Encore.
#Lectures2024, épisode 12. Ne vous attendez pas à d'incroyables découvertes ces temps-ci, je révise ou explore les classiques de la comédie.
Avant Labiche et Goscinny, Molière donc et son École des Femmes que je n'avais pas lu (oui, j'ai des lacunes). Eh oui, j'ai (sou)ri. Oui.
Et oui, je suis incapable de lire des alexandrins sur les "verbaliser" tout bas, ou a minima bouger mes lèvres en rythme. Ce qui peut être embêtant quand on lit dans le RER. Mais bon.
#Lectures2024, épisode 13 Je l'ai dit, je l'ai annoncé : on révise les classiques ! Après Molière et ses drôles de Femmes, on arpente le Boulevard en compagnie d'Eugène Labiche et de Monsieur Perrichon, le temps d'un voyage et de quelques éclats de rire.
Et ben c'était vachement bien.
Eugène Labiche, Le Voyage de Monsieur Perrichon (1860)
#Lectures2024, épisode 14 Ne nous mentons pas, Le Révizor, même s'il date de 1836, est l'une des pièces de théâtre la plus drôle que j'ai pu lire. Un gigantesque quiproquo nourrit de politique et de (pas si) petits travers humains. Une merveille.
Cette édition signée Michel Aucouturier regorge de plus de précieux documents : d'une mise en contexte bien entendu, mais également de plusieurs additions de Nicolas Gogol lui-même sur la façon de jouer les personnages et sur l'accueil qui fût réserver à sa pièce. Un plaisir, de la première à la dernière page.
#Lectures2024, épisode 15 Et pour finir ce mois de février, ce court essai de Charles Baudelaire sur le rire donc, et sa nature terriblement humaine, introduction d'un essai sur la caricature que Baudelaire n'écrira jamais.
Ce qui complète agréablement cette petite bibliothèque de la comédie que je commence à avoir dans un coin de ce bureau.
#Lectures2024, épisode 16 Une putain de bible. Sur plus de 400 pages, Yves Lavandier détaille avec moultes exemples ce qui fait la comédie, la façon de la structurer et de l'écrire. J'ai rarement vu ouvrage d'écriture aussi éclairant que celui-ci.
Au-delà des chapitres théoriques, tous abondamment illustrés d'exemples issus du théâtre, du cinéma et de la bande dessinée, on y trouve également 5 analyses détaillées d'œuvres (de L'école des femmes au Dîner de cons) et une interview-fleuve de Francis Veber.
#Lectures2024, épisode 17 Elle est passionnante cette plongée dans les origines et les croyances de la mouvance hippie au tournant des années 1970 par Michel Lancelot, animateur en son temps de l'émission Campus sur Europe 1. On y parle Huxley et Leary bien entendu, on y parle drogue (LSD et mescaline, entre autres), mais on y parle aussi de la vision de la société au tournant du Summer à Love et de cette société qui a du mal alors à se comprendre.
C'est riche et vivant (oui, Lancelot écrit bien), et cela résonne avec d'autres lectures autour de l'héritage psychédélique du Net (Fred Turner notamment).
Michel Lancelot - Je veux regarder Dieu en face (1970)
#Lectures2024, épisode 18 Suite de la lecture précédente, ce volume n'est plus une plongée dans la culture hippie, mais plutôt un survol d'une époque par l'intermédiaire des émissions Campus animées par Michel Lancelot sur Europe 1 de 1968 à 1972. On y parle de beaucoup de chose : de violence, de non-violence, de Dieu, d'homosexualité, de peine de mort, de Georges Brassens et de Leo Ferré, de pop-music et du brésil, de Gandhi et de Martin Luther King.
#Lectures2024, épisode 19 Il est dense, ce pavé méthodologique signé John Truby, et il ne manque ni d'exemples, ni de pédagogie. Truby y détaille, selon lui, les 7 étapes, 22 points-clés et autres éléments structurants pour écrire une histoire à succès. Et ne se lasse pas d'analyser Casablanca, Hamlet, Le Parain ou Tootsie pour donner de l'épaisseur à son propos. Ce qui fait de cette leçon une très belle madeleine également.
Seule crainte, serai-je encore capable de regarder un film sans en démonter l'intrigue, après une telle lecture ?
#Lectures2024, épisode 20 Un dissident terrien revient après près de 10 ans de quête spatiale, sur une Terre gouvernée par des "Hommes Nouveaux" et des "Exceptionnels", êtres naturellement dotés pour dominer l'humanité. C'est une révolution qui se prépare.
La SF de Dick trouve toujours de échos dans notre époque, alors que nous adorons désormais ces "Hommes nouveaux" et que technologie et sélection artificielle des élites (les tests truqués du roman) semblent fonctionner à plein régime.
Pas le plus fou, ni le plus prophétique des romans de Philip K. Dick. Mais quand même, il tape toujours juste.
#Lectures2024, épisode 21 Cela fait du bien de retrouver Carl Sagan, astronome passionné et père de la recherche d'intelligence extra-terrestre et du programme SETI.
Cela fait du bien parce qu'il est à la fois passionné et scientifique, conscient des échelles statistiques, du temps long… loin des fantasmes paranormaux de la science-fiction. Cela fait du bien parce qu'il est positif dans son approche, enthousiaste, ambitieux à l'échelle de l'humanité - et pas technophile, optimisme par et pour l'homme.
Cela fait du bien enfin cas il remet l'Homme à sa place, une modeste poussière dans l'Univers.
Carl Sagan, Cosmic Connection ou l'appel des étoiles (1973)
#Lectures2024, épisode 22 Court entretien être François Guérif et Claude Chabrol sur le métier de réalisateur. L'idée, le scénario, les acteurs, les techniciens, le producteur… tout y passe le temps d'une rapide interview et de quelques anecdotes et mots d'esprit du maître. Pas désagréable à lire. Pas utile pour autant.
#Lectures2024, épisode 23 Entre quelques nouvelles du dernier volume du Novelliste, un ouvrage de vulgarisation technique datant de 1962 et dédié à la... radiodiffusion. Longueur d'onde, fréquence, Hertz, stéréophonie et méthodes de captation du son, tout y est expliqué assez clairement et assez rapidement.
Ce livre, je l'ai trouvé dans la même boîte à livres que les explorations de l'espace de Carl Sagan. Même si 10 ans séparent les deux publications, j'aime à penser qu'un habitant du patelin s'est mis en tête, à l'aube des seventies, de capter des communications radio extraterrestres. Et y est parvenu. 😉
#Lectures2024, épisode 24. C'est peu dire que c'est un bonheur de retrouver chaque année maintenant un opus du #Novelliste, de ses nouvelles inédites et de ses fictions excavées des archives de l'imaginaire.
Dans ce 7e volume, entre "Horizon" de Didier Lesaffre, "La Madone aux sept glaives" de Vernon Lee, "Funérailles secondaires" de Didier Pemerle ou encore "Faut-il réveiller les endormis ?" de Jean-Baptiste Cabaud – et quelques autres, soyons honnête –, il est quasiment impossible de choisir la plus belle des nouvelles.
On se contentera donc de dire que tout y est envoûtant. Encore. Toujours.
#Lectures2024, épisode 25 Pascal Fioretto, mon maître à écrire.
L'apocalypse arrive, on ne cesse de nous le répéter. Et l'ère humaine – l'anthropocène – devrait bientôt toucher à sa fin. Pascal Fioretto a donc décidé d'en faire son affaire... et pour cela, il s'est attelé à croquer une série de portraits de nos habitudes décroissantes et rupturistes, comme il sait si bien le faire.
C'est bien entendu drôle, tendre, finement observé et toujours bien écrit.
Oui. Un jour, j'aimerai croquer le monde comme Pascal Fioretto. Un jour.
Pascal Fioretto, Petit abécédaire de l'apocalypse heureuse (2023)
#Lectures2024, épisode 26 La revue annuelle Affixe a publié il y a quelques semaines son second numéro. Le principe en est simple, chaque année Affixe traite d'un préfixe ou d'un suffixe de la langue française et laisse les auteurs à leur inspiration autour de cette thématique. L'occasion de quelques envolées poétiques ou réflexions de haut vol.
#Lectures2024, épisode 28. Sur les excellents conseils de Mastodon, j'ai donc attaqué (et fini dans la même soirée) le "je suis une fille sans histoire" d'Alice Zeniter, texte à l'origine joué qui s'attaque à la structure traditionnelle du récit, fait appel à Ursula K. Le Guin et revendique la destitution d'Aristote pour l'institution de nouveaux imaginaires.
Je ne vous en dis pas forcément plus, cela nourrit en tout cas bien des réflexions et mérite nombre de mises en perspectives. On y reviendra. On y reviendra.
Alice Zeniter, Je suis une fille sans histoire (2021)
#Lectures2024, épisode 29. J'habite vraiment un coin d'anciens gauchistes (ce qui veut dire qu'ils ont probablement bien viré à droite, depuis le temps). Quoi qu'il en soit, nouvelle trouvaille des boîtes à livres, cette Convivialité d'Ivan Illich devrait faire partie des lectures de chaque adolescent dès à présent.
De l'automobile à la société technologique, de la croissance aux modèles de développement occidentaux, et surtout de la prise de conscience des limites de la Terre aux enjeux environnementaux locaux et internationaux, tout y est. Cette vision claire partagée dès 1973 change une vue, change une vie.
#Lectures2024, épisode 30. On continue donc l'exploration des méthodes et conseils autour de la scénarisation et de la construction de récit.
J'avais déjà éclusé, avec beaucoup de plaisir, L'Essence de la Comédie du même Yves Lavandier un peu plus tôt dans l'année. Ce Construire un récit est plus méthodologique, plus ardu, moins clin d'oeil. Plus rassurant aussi sur les blocages et questionnements que l'on peut affronter soi-même lors de l'idéation, l'écriture, la réécriture ou le recueil et avis et relectures. Quant au temps de l'écriture aussi.
#Lectures2024, épisode 31 C'est une belle fable écologique, qui en rejoindra d'autres dans les imaginaires de la nature et de la reconstruction. Marie Pavlenko décrit en quelques pages un monde dystopique, exploité, rincé – elle capte bien par là l'essence même de notre société capitaliste actuelle – dans lequel, au fil des pages, un mince espoir renaît.
Un mince espoir incarné par une jeune fille et par un arbre. S'il suffisait de peu, d'un peu de conscience et de quelques bonnes volonté pour commencer à sauver les choses ?
#Lectures2024, épisode 32 Celui-là, il restera dans mes coups de cœur. Définitivement. Vinciane Despret imagine, en trois histoires, les progrès de la thérolinguistique – terme emprunté à Ursula K. Le Guin, comme quoi on y revient toujours – au début du XXIe siècle. On y apprend le langage des araignées, celui des capybaras et la métempsychose des poulpes.
C'est non seulement beau, mais c'est incroyablement construit, vivant et documenté. Une petit merveille qui va bien au-delà de la fiction !
(et un chaleureux merci à Delphine Bondran pour ces deux derniers conseils de lecture.)
Vinciane Despret, Autobiographie d'un poulpe (2021)
#Lectures2024, épisode 33 Petit amalgame d'articles autour de la culture et de l'idéologie de la Silicon Valley, avec la prétention de sortir du simple héritage californien pour dresser un portrait plus critique de toute l'économie du silicium.
Pas de grosses grosses surprises, mais quelques connexions qui refont surface autour du long-termisme, de l'économie de l'optimisation et de l'algorithmisation du monde portée par les imaginaires numériques, par les grandes entreprises technologiques - et pas uniquement celles de la Silicon Valley au passage et leur direction.
Collectif, Au-delà de l'idéologie de la Silicon Valley (2024)
#Lectures2024, épisode 34,8 Le voilà donc, le coupable. Ce joli petit bijou dégoté dans une boîte à livres de Guyancourt (78) et dont le dernier folio est manquant. Scandale (bien entendu) ! Qu'arrivera-t-il à Will, Marcus et aux autres protagonistes de cette comédie gentiment rock'n roll ? Le mystère reste entier même si je me doute que tout finit bien, et en musique.
J'aime beaucoup Nick Hornby pour sa façon sans chichis de raconter la vie et pour son ambiance toujours, toujours, pop et musicale. Ouais, High Fidelity, forcément. Mais tellement d'autres choses aussi.
#Lectures2024, épisode 36 Vous l'avez vu ces derniers jours, la lecture du moment c'était le "Habiter en Oiseau" de Vinciane Despret. Pas tant une histoire d'oiseaux qu'une histoire de comment les scientifiques élaborent des théories, justes ou non, sur les façons de faire territoire des oiseaux. Ça parle de voisinage et de partition, de rouge-gorges égocentrés et de babouins (aussi oui) et ça offre surtout quelques nouvelles pistes de réflexion sur notre façon de voir et d'entendre le monde qui nous entoure. C'est salutaire, aussi.
Reste la question centrale : suis-je en train de me transformer en vieux hippie ?
#Lectures2024, épisode 37 C'est moins surprenant quand c'est un voyage retour, mais cette histoire de robot qui s'interroge sur ce que c'est d'être humain est tout de même bien touchante. Au-delà de la description d'un univers solarpunk – oui, toujours – qui frise l'idéal, une question pointe son nez, une question cruciale pour qui rêve de futurs plus beaux et enviables : Que voulons-nous vraiment ? De quoi avons-nous besoin ?
Bien malin qui aura la réponse universelle à cela.
Becky Chambers, Une Prière pour les cimes timides (2023)
#Lectures2024, épisode 38 Premier contact – fictionnel – avec Ursula K. Le Guin, après avoir trouvé ces tombeaux dans la boîte à livres qui est à côté de la mairie. Là. En haut des marches.
Une histoire de sortie des ténèbres, de renaissance et d'espérance. L'histoire d'une libération. D'une émancipation. Loin des quelques classiques de la Fantasy que j'ai pu lire – j'ai pas lu beaucoup de Fantasy, je suis pas très Fantasy en vrai. Un univers dans lequel les combats sont surtout intérieurs. Cela fait du bien. Et donne de l'espoir.
Ça a l'air magique Le Guin, lu comme ça. Faudra en trouver d'autres.
#Lectures2024, épisode 39 Une #bédé, c'est pas souvent. Mais quand n°2 gagne au Concours National de la Résistance et de la Déportation un lot de livres et de témoignages autour de la 2GM et de la shoah, dont un superbe roman graphique sur l'histoire des FTP-MOI, eh ben on plonge dedans !
Et c'est peu dire que ce récit est riche en émotions : magnifiquement contée, l'histoire du réseau Manouchian devient par la beauté du dessin et le choix des mots une histoire d'humanité, de vie, de partage, de fraternité et de sacrifice. Une belle lumière parmi les ombres qui nous entourent.
JDMorvan & T. Tcherkézian – Missak, Mélinée & le groupe Manouchian (2024)
#Lectures2024, épisode 40 Un peu de sagesse indienne en ces temps troublés ? Je ne vais pas faire un résumé de l'histoire – il n'y en a pas, la Bhagavad… est un recueil de préceptes – mais on retiendra deux trucs : le détachement dû à la réincarnation et les castes.
On ne meurt jamais réellement, on suit un fil indéfini de vies vers la lumière, aussi est-il important de se détacher des conséquences matérielles, concrètes, de ses actes qui n'ont pas d'impact sur la longue trajectoire de sa destinée. Mais bon, si on peut rester digne de sa caste, c'est quand même mieux. Non mais.
La Bhagavad Gîtâ (édition commentée par Anne-Marie Esnoul et Olivier Lacombe)
#Lectures2024, épisode 41 Une histoire des addictions, des grandes craintes qui y sont liées, des excès d'alcool dans l'Angleterre du XVIIe siècle à la récente crise américaine des opioïdes. Une histoire surtout de la façon dans la société et la sphère politique réagit à ces addictions : entre – parfois – accompagnement et – souvent – répression et discrimination.
On y parle des Alcooliques Anonymes, des centres de réhabilitation, des sectes comme Synanon, des différences de traitement entre les noirs des ghettos et les cols blancs de Wall Street. Le tout entrecoupé de témoignages directs de l'auteur. Bref. Passionnant !
#Lectures2024, épisode 42 Dernière lecture avant d'emmener quelques autres livres dans les valises, le temps de quelques vacances anglaises.
Oui. On a fait plus léger pour démarrer la période estivale. C'est peu de dire que l'écriture, l'humanité de Charlotte Delbo prend aux trippes. Où se loge donc l'humanité dans l'expérience de l'indicible ? Un récit qui renverse toutes les notions de courage qu'on pourrait trouver dans d'autres récits, dans les récits de ceux qui n'ont pas vécu. Chez Delbo, il n'y a pas de courage à survivre. Il y a juste... vivre. Et si ce n'est rien, c'est déjà énorme.
Charlotte Delbo - Aucun de nous ne reviendra (1970)
#Lectures2024, épisode 43 C'est peut-être finalement lui, le premier roman réellement cyberpunk, des années avant W. Gibson et N. Stephenson.
Loin des ordinateurs, J. G. Ballard célèbre l'union, la fusion cérébrale, érotique, pornographique, cosmique des corps humains et de la machine. Longtemps avant le metaverse, longtemps avant les mondes virtuels, longtemps avant l'invasion des octets.
Son cybermonde à lui, c'est la route, l'automobile, le tableau de bord, la carrosserie... cette extension de l'homme qui déjà, il y a un siècle, entamait notre mutation vers la machine. C'est hypnotisant, malsain, et diablement lucide aussi.
#Lectures2024, épisode 44 Dans la Californie beat et psychédélique des années '60 et '70, l'histoire rock'n roll et hollywoodienne du Brotherhood of Eternal Love qui inonda les USA de LSD, de haschich et de marijuana, qui planqua et extrada Tim Leary, qui s'acheta une île et devint la légende-modèle de la communauté hippie de la Californie du sud.
Forte de nombreux témoignages, l'histoire contée par Nicholas Schou est passionnante et documentée, drôle des coups d'éclat, des coups de bol et des échecs de cette communauté de hippies et de dealers. On en ferait un film, rien n'y serait crédible. Fabuleux.
#Lectures2024, épisode 45 Elle est belle cette biographie de Virginia Woolf. Elle est belle parce qu'elle sensible. Parce qu'elle ne s'attache pas qu'aux faits, mais surtout aux relations. Parce qu'elle dépeint, loin des portraits habituels, un personnage fort et complexe.
Une Virginia Woolf forte de son énergie, de son courage, de son obstination à écrire et à affronter le monde. Pas une victime, une battante. Pas une malade, une femme qui décide de guérir également. Une écrivaine hantée par son art et son rôle.
Un livre qui donne, toute proportion gardée, envie de continuer à écrire soi-aussi.
#Lectures2024, épisode 46 Le dernier peut-être de la #Beat Generation, contemporain et congénère de Burroughs, Ginsberg, Cassidy et tant d'autres, Charles (Chuck) Plymell est sans doute le dernier des dinosaures. Le dernier de son espèce en tout cas.
Benzedrine Highway regroupe poèmes et récits parus à différents moments de sa vie, dont surtout "The Last of the Moccasins" relatant ses trips et errances entre Kansas City et la Californie au tournant des fifties et des années soixante. Voiture, drogue, et "bohème", la pièce de transition entre le monde Beat et la génération hippie à San Francisco.
Charles Plymell - Benzedrine Highway (1966, 1971, 2013)
#Lectures2024, épisode 47 Une belle édition des oeuvres de Georges Perec chez La Pléiade, un beau cadeau d'anniversaire – vous emballez pas, ça date de décembre. Commencer après quelques pages de documents par la relecture des Choses.
Elle est belle, l'écriture simple et terriblement recherchée de Perec. Et elle est belle cette histoire des choses, ou plutôt des gens derrière les choses. Toujours actuelle à l'heure des vitrines, des écrans, des cookies.
Un gros, gros coup de cœur au passage pour l'ensemble des documents annexes rassemblés dans cette édition, dont les notes d'écriture de Perec. Un trésor.
#Lectures2024, épisode 48 Coïncidence que cet enchaînement des biographies de Virginia Woolf et de Franz Kafka, deux géants de la littérature du XXe siècle (du siècle dernier comme disent les journalistes à la télé - une expression qui me demande quelques secondes avant de réaliser qu'on parle alors du XXe siècle, voilà voilà).
Bref, en ami et bon groupi qu'il est, Max Brod a dressé un portrait dithyrambique de Franz K. à coup d'anecdotes et de documents. Il a conservé l'ensemble des lettres et productions de l'auteur tchèque et assuré sa postérité jusqu'au milieu du XXe siècle (enfin, du siècle dernier). Une mythification.
#Lectures2024, épisode 49 Elle est très belle la collection Penguin Books Modern. De tous petits volumes (48, 64 pages), une mise en page impec et des recueils d'écrits modernes issus du catalogue de l'éditeur et datés du XXe siècle. On en a ramené quelques-uns d'un récent voyage à Londres – on est comme ça, quand on part en voyage, on ramène des livres – et on a forcément choisi des nouvelles et poèmes de la Beat Generation. Ici Burroughs, à côté Ginsberg...
Des nouvelles de junkie, des nouvelles de weirdo, de courtes histoires qui décomplexent et font le pas de côté qu'on attend finalement de tout écrit. Genie.
#Lectures2024, épisode 50 L'exploration de la Pleïade de Georges Perec, premier volume, continue avec ce petit vélo (à guidon chromé), texte potache s'il en est où se dessinent la première obsession des contraintes qui définira Perec par la suite. L'histoire importe peu, les pirouettes et caprices de l'écriture beaucoup plus : répétitions, figures de style, apartés, déformations, jeux sur les sonorités et biais culturels.
Plus qu'un plaisir. Oui. Une (profonde) inspiration.
Georges Perec - Que petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? (1966)
#Lectures2024, épisode 51 Il me fallait me déconnecter encore un peu pour terminer ce Secret Agent signé du grand Joseph Conrad.
D'abord parce que l'écriture de Conrad, pour fluide qu'elle soit, n'est pas la plus facile à suivre dans sa langue d'origine. Ensuite, parce que je m'attendais à un énième roman d'espionnage et que je me suis retrouvé projeté dans les abymes de la psychologie humaine, les arcanes politiques, les ambitions et les illusions de chacun.
C'est tragique, oui, mais bordel que c'est beau. Que ça emmène. Que ça transporte. Que ça remue. C'est grand, très grand, Joseph Conrad.
Lectures2024, épisode 52 Autour de chez moi, les boîtes à livres sont de gauche. Radicalement. J'y avais déjà trouvé Illich et Mao, voilà maintenant Rosa Luxemburg et - j'irai le chercher bientôt - Engels.
Dans deux courts essais, Rosa Luxemburg s'oppose ici à la social démocratie et à la volonté d'organisation des syndicats, et défend la révolution et la prise de pouvoir du prolétariat.
La petite collection Maspero diffusait, dans les années 60-70, tout ce qu'il fallait savoir de la pensée de gauche. Pas étonnant qu'elle court les BàL.
Rosa Luxemburg - Oeuvres 1 (Réforme sociale ou révolution ? Grève de masses, parti & syndicats) (1898-1906 / 1969)
#Lectures2024, épisode 53 Petit fascicule de moins d'une dizaine de pages, extrait de Les plaisirs et les jours - premier livre de Marcel Proust. Joli cadeau d'été. Belle objet produite par Les Petites Allées, imprimerie et maison d'édition artisanale de Rochefort.
#Lectures2024, épisode 54 Dick, on l'explore doucement au fur et à mesure des trouvailles chez les libraires d'occasion et boîtes à livres.
Au-delà du mythe facile de Blade Runner, on découvre quand même dans ses romans des fifties (Loterie Solaire, Frolix 8 il y a quelques mois), une obsession de la transcendance : cette révélation, cette sagesse, qui résulterait de l'exploration des confins de l'univers. Un éclair qui gommerait demain les inégalités et imperfections, une certaine utopie, absente des autres grands classiques que j'ai pu lire.
Ouais, y'a une sorte de psychédélisme avant l'heure chez Dick. Ouais.
#Lectures2024, épisode 55 Oh. Merde. Il est beau et simplement humain ce Scaphandre et le Papillon, dicté d'un seul œil par Jean-Dominique Bauby après l'accident qui le laissa prisonnier de son corps et d'un Locked-In Syndrome.
Merde. Il est simplement beau.
Jean-Dominique Bauby - Le Scaphandre et le Papillon (1997)
#Lectures2024, épisode 56 Entamé il y a quelques temps déjà, le n°86 du très bon périodique de SF Galaxies est dédié à la science-fiction indienne. Un dossier riche, de belles nouvelles et de belles interviews, qui font relativiser notre petit marché français face à la myriade de langues pratiquée sur le sous-continent indien.
Deux perles également se glissent dans ce nouveau volume : "Reine de Plastique, Reine de Cœur" signée Dean Whitlock et "Ãtman" signée Julien Deslangle.
Bref, toujours un plaisir. Le suivant est déjà dans la pile à lire.
#Lectures2024, épisode 57 Le propre d'un guide de voyage, c'est de donner envie de voyager, de découvrir, de flâner et peut-être même de se perdre. Non ? La maison d'édition Arthaud savait, dans les années 50, faire de très beaux livres qui donnaient envie de découvrir un pays.
Ces Flandres Belges, que j'ai l'honneur de connaître un peu, dans leur partie la plus occidentale, a des relents d'enfance : revoir Furnes, Ypres et Bruges. Un jour.
Et avoir, pour parler de pays imaginaires, cette qualité d'écriture. Un jour.
Alfred van der Essen - Belgique, les Flandres (1958)
En quelques 130 pages, Olivier Ertzscheid (@affordance pour les intimes) fait le tour de ce qu'est et n'est pas l'IA et surtout disserte sur la façon dont celle-ci changera ou ne changera pas notre monde.
Oui, l'IA générative (terme auquel Olivier préfère celui d'Artefacts génératifs) est là, mais elle ne préfigure ni un soulèvement des machines, ni une renversement global de la société. Elle impacte toutefois le quotidien et s'annonce comme une nouvelle étape dans la mutation des cyberespaces…
Pour le reste : Olivier Ertzscheid - Les IA à l'assaut du cyberespace (2024)
#Lectures2024, épisode 59 Au départ, ce bouquin était dans la bibliothèque de la chambre, un vieux France Loisirs d'il y a longtemps, appartement à ma femme. Alors, on voulait le vendre à la brocante de début septembre. Et, une fois sur le stand, j'ai réalisé qu'il avait été écrit par Stephen Fry. Alors, j'étais curieux, je l'ai rembarqué. Et je l'ai lu.
Alors, on va pas se mentir. Ce n'est pas exceptionnel. Pas une révélation. Et il y a sans doute dans ces quelques 400 pages des choses qu'on ne publierait plus aujourd'hui. De l'humour pas très fin. Mais bon, c'est Stephen Fry. J'ai aussi grandi avec ce genre d'humour.
#Lectures2024, épisode 60 C'est beau Fitzgerald. C'est comme Hemingway, ça a l'air tellement facile et évident, et tellement triste aussi, quelque part de voir le monde de cette façon. Deux courtes nouvelles, quelques belles minutes de lecture. 🙂
Francis Scott Fitzgerald - L'étrange histoire de Benjamin Button, suivi d'Un diamant gros comme le Ritz (1922)
#Lectures2024, épisode 61 Enquête dans le Troisième monde, un univers virtuel reconstituant le Paris du XVIIe siècle et dans lequel évoluent des figures comme Cyrano de Bergerac, Molière, Corneille ou le jeune Louis XIV. Une belle enquête, très bulle internet, de Logicielle : la détective des questions cyber de Christian Grenier.
Et une question sous-jacente : prendre le contrôle du virtuel influence-t-il le réel ? (La réponse est Oui, bien entendu).
#Lectures2024, épisode 62 Quatrième opus de la collection Fiction des copains de @cfeditions, Insidieusement étonne et accroche. Ces histoires de disparition et l'imaginaire qu'elles bousculent rendent forcément curieux. Les personnages hameçonnent. Les faits ouvrent des fantasmes, libèrent l'imagination.
Et puis, et puis, et puis... on ne sait pas – plus – trop si tout cela n'est pas une impasse. Si l'histoire existe vraiment. Si finalement c'est important face à la sensation de vide que laissent les évènements. Comme si l'intrigue disparaissait elle aussi.
#Lectures2024, épisode 63 Lu l'hiver dernier, "Le mystère Henri Pick" ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable par son intrigue, mais m'avait charmé par son écriture. Au hasard – encore – d'une boîte à livre, j'ai donc trouvé cette Délicatesse et y ai rapidement cédé. C'est peu que dire de Foenkinos qu'il a le sens de la formule et de l'aphorisme, du petit pas de côté et de la pirouette finale qui laisse le lecteur penser, finalement, ce qu'il veut.
C'est léger ? Oui. C'est enchanteur ? Oui, ça va avec. Cela restera dans ma mémoire ? Certainement.
#Lectures2024, épisode 64 Consultant et immergé dans le monde de la Tech depuis... pfiou, tout ça au moins !, Stéphane Schultz se pose la question que nous sommes nombreux, encore, à nous poser : Le monde de la Tech peut-elle sauver la planète ?
Sans surprise, la réponse est non. Cela n'a jamais été leur objectif, ni même le prisme de lecture de leur quotidien. Mais certaines des méthodes qu'elles ont inventé au cours des 50 dernières années pourraient peut-être nous inspirer et aider à fédérer nos efforts. À la façon d'un "New new deal for the Planet".
#Lectures2024, épisode 65 Il va falloir du temps pour le digérer celui-là. Parce qu'il était attendu, au vu de la critique et de l'exposition qu'il a eu en début d'année dans la sphère des imaginaires, au vu de la somme d'idées et de mécanismes qu'il détaille dans son histoire et de la documentation qu'il convoque pour creuser certains de ces sujets, au vu aussi des critiques qu'il lève dans mon esprit par son approche encore bien "industrialiste" (merci @maisouvaleweb pour le mot) du futur et de la transition/révolution/catastrophe qui nous attend.
Oui, c'est une étape. Non, ce n'est pas LA solution.
Kim Stanley Robinson - Le Ministère du Futur (2020)
#Lecture2024, épisode 66 Il a vieillit ce bouquin, depuis sa publication. Plus encore cette semaine.
C'est que depuis 2014, une pandémie est passée par là, les limites planétaires ont explosé, les réseaux ont été accaparés et surtout submergés de propagande, d'hallucination et de fascisme. Et si la foi mise en les "Communaux collaboratifs" dans chacun des chapitres fait plaisir à lire, le doute s'insinue à chaque page : la Terre ne semble pas dimensionnée pour l'internet global (information, énergie, logistique) promis. Et pire, la vision de l'humanité portée semble désormais... utopique.
Jeremy Rifkin - La Nouvelle Société du Coût Marginal Zéro (2014)
#Lecture2024, épisode 67 Savoir ce qu'est un personnage, dans le monde de la fiction, c'est déjà compliqué. Mais savoir ce qu'est un personnage dans le monde vidéoludique, c'est encore un peu plus tordu.
Fanny Lignon explore les limites et les imbrications qui modèlent la relation entre joueur et personnage de jeu : ce que sa personnalisation fait à notre identification au héro, ce que le genre détermine aussi de notre relation au jeu. Un beau portrait sorti tout récemment chez les copains de @cfeditions et qui va compléter à la fois la bibliothèque d'histoire des jeux vidéo, et celle des méthodes de fiction.
« Les textes c’est l’endroit où on ne peut pas dire n’importe quoi comme ça nous arrange. C’est qu’on ne peut pas tout le temps se servir de parler pour faire en sorte de s’en tirer en parlant parce qu’alors à un moment donné on ne sait plus où est la vérité parce qu’on a dit trop de n’importe quoi mensongers qui ne veulent rien dire et on ne sait plus ce qu’il en est, je veux dire la vérité. » Christophe Tarkos
NO, I got it. A talk therapist. You know before I got divorced my ex and I went to couple counseling and the young attractive therapist spread her legs intentionally as she was talking, leaving everything to be revealed as she was wearing a short skirt and I think she was testing us, but. obviously we never went to couples counseling again. It was too bad, because she kept taking my side demonstrating to my ex that she was out of line. Could have saved my marriage. 😭 😜 👍
@AuftragGeschichte Operation Market Garden the hidden truth KlappspatenTV Deutsche ermordet das Massaker von Aussig Falkten die du nicht kennst #shorts #history #truestory
Determining the passage of time in our world of ticking clocks and oscillating pendulums is a simple case of counting the seconds between 'then' and 'now'.
Présentation: LA SUPRÉMATIE BLANCHE EST LE SYSTÈME POLITIQUE QUI, SANS JAMAIS ÊTRE NOMMÉ, A FAIT DU MONDE MODERNE CE QU’IL EST AUJOURD’HUI.
Publié originalement en 1997 aux États Unis, Le contrat racial est un livre monument traduit en français pour la première fois. Le philosophe Charles W. Mills expose les failles du contrat social, qui est avant tout un contrat racial. Ce contrat a façonné le système de domination européenne qui fait exister les Blancs en tant que personnes à part entière et les non-Blancs en tant que sous-personnes. Charles W. Mills place la justice raciale au centre de ses analyses. Réfutant l’idée du contrat social, Mills évoque plutôt le contrat racial où l’ordre racial crée les assises de nos sociétés, la reconduction des privilèges et la domination.
La présente édition a bénéficié d’une nouvelle préface de l’auteur Charles W. Mills, rédigée à l’occasion du 25e anniversaire de la parution du livre. Le contrat racial est un incontournable. Les courants antiracistes contemporains doivent beaucoup à Charles W. Mills. Grâce au travail d’Aly Ndiaye, rappeur et chercheur plus connu sous son pseudonyme de Webster, le lectorat francophone peut désormais s’approprier, discuter et questionner la pensée d’un philosophe noir de premier plan.
Charles Wade Mills (1951-2021) est un philosophe jamaïcain. Il est notamment connu pour ses travaux de philosophie politique autour de la blanchité et du contrat racial.
Il est un des philosophes contemporains les plus influents. Connu pour sa contribution à la philosophie sociale et politique, en particulier à la théorie politique critique centrée sur la classe, le genre et la race, Charles W. Mills est décédé en 2021 aux États-Unis. Mills était professeur émérite de philosophie à la City University of New York (CUNY). Il est l’auteur d’une œuvre saluée partout dans le monde. Son livre Le contrat racial est une référence pour les courants antiracistes.
Et si, derrière la philosophie contractualiste inventée par Hobbes et Rousseau, se cachait un contrat racial tacite ? Paru en 1997, Le Contrat racial du…
I get the distinct feeling that this is going to be the longest four years of "I fucking told you so!" being repeated to stupid Trump voters. And he isn't even sworn in yet...
